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Les organisations féminines congolaises : pour un développement partcipatif

dimanche 15 juin 2014, par Albertine

Albertine tshibilondi plaide pour un appui aux organisations féminines congolaises en vue d’un développement partcipatif et durable.

Les organisations féminines congolaises

Une contribution à un ouvrage collectif sur les porteurs du développement durable en RD Congo.
Albertine Tshibilondi Ngoyi, "Les organisations féminines congolaises : pour un développement partcipatif“, dans Sshulz Manfred (ed.), Entwicklungsträger in der DR Kongo. Intwicklungen in Politik, Witschaft, Religion, Zivilgeselischaft und Kultur, Band 100, Berlin, éd. Lit-Verlag, 2008, pp. 388-398.

Ouvrage publié également à Kinshasa, Sshulz Manfred (ed.), Les porteurs du développement durable en R. D. Congo. Evolutions de la vie politique, économique, religieuse, culturelle et de la société civile, Kinshasa, Editions du CEPAS et Berlin, Editions du Spektrum, 2010.

Les conditions objectives de développement en RD Congo

L’ouvrage collectif présente une vue d’ensemble sur la situation actuelle de ce vaste et important pays, la R. D. Congo. Le but final de cette étude est d’offrir des démarches réalistes à une politique de développement. Les conditions objectives de développement sont présentes, car la RDC réalise depuis peu - comme un certain nombre d’autres Etats africains – une croissance économique appréciable, même si la diversification, la productivité et la production des produits finis lui font encore défaut. En tout cas, une ébauche concrète de développement se dessine grâce à cette croissance économique.

Nécessité d’une bonne gouvernance

Mais étant donné que la souveraineté de l’Etat reste précaire comme avant, les efforts doivent se concentrer sur la concrétisation de ‘good governance ‘ comme un des facteurs de développement les plus importants. L’implication de la société civile dans le processus de la démocratisation du pays est essentiel.-----

Appui des organisations des femmes

Dans cet effort de reconstruction, les femmes congolaises et leurs organisations jouent un rôle socio-économique important.
Comment alors assurer l’éducation pour tous, et notamment celle des filles dans un pays déstructuré par la guerre d’agression, où l’infrastructure scolaire est désuète ou inexistant ? Comment promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes lorsqu’elles demeurent majoritairement analphabètes et que leur production ne sert qu’à la survie des familles ? Comment promouvoir leur autonomie lorsqu’elles sont dépendantes économiquement et ne peuvent pas accéder, dans les mêmes conditions que leurs partenaires masculins, aux autres ressources et aux crédits ?
Pour nous, une des solutions à ces problèmes réside dans les organisations féminines, d’une part comme lieu d’investissement de l’économie informelle, d’autre part comme lieu d’éducation et d’éveil à un développement participatif dans l’espace congolais.

Ouvrage à consulter au Fonds de Documentation Albertine Tshibilondi, CEAF&RI